On s'imagine glisser
Sur les flots des mots Sans interdit.
Le vent, dans les cheveux Aurifères,
Fait frémir l'Aurence,
Rivière aux trésors cachés.
Il est doux de se promener
Aux petits détours,
De sentiments abordés,
Entre amitié et désirs inavoués.
C'est la complexité
D'une honnête vérité,
A peine maitrisée.
Il est agréable d'écouter
Le bruit de l'eau,
S'écouler,
En essayant par ricochet
D'éveiller une sensibilité.
Qu'il est plaisant d'en discuter
En toute liberté,
Dans la plus pure sincérité.
Mais serais-je pardonné ?
Si je te raconte mon rêve
De vouloir m'y noyer.
Patrice LAURET